Edgar Allan Poe a dit un jour : « La beauté de quelque nature que ce soit, dans son développement suprême, excite invariablement l’âme sensible aux larmes. »

Le sens de la beauté occupe une place importante dans la vie qu’aucune théorie n’a jamais occupée dans l’étude de la philosophie.

Il a été indéniablement observé que la beauté est une sorte de soleil qui scintille à travers les vitres touchant doucement les yeux endormis, attirant l’esprit humain et enrobant la terre de sa chaleur et de sa fraîcheur.

Dans notre nature-même, la beauté est une disposition très radicale et omniprésente à observer et à la valoriser.

Les principes de notre esprit seraient moins justes s’ils méconnaissaient une faculté aussi évidente.

Lorsqu’on parle de « beauté », il s’agit non pas d’une qualité, comme on pourrait le supposer, mais d’un effet se rapportant précisément à cette élévation intense et pure de l’âme – en dehors de l’intellect ou du cœur qui sont chantés par tout poète ou auteur, l’âme se manifeste suite à la contemplation de quelque chose de « beau ».

Les recherches

Les résultats de la recherche révèlent que les gens exposés aux situations qui impliquent une beauté accrue ou une gentillesse exceptionnelle utilisent souvent des termes comme  “être ému” ou “être touché”. Souvent ces situations extrêmes sont accompagnées de symptômes corporels, notamment des larmes, de la chair de poule et de la chaleur du corps.

Des études récentes ont également enregistré, dans le cas d’une co-occurrence avec les larmes et la chair de poule, une croissance des réponses du système nerveux autonome (SNA) pour les moments de pointe, y compris l’augmentation de la fréquence cardiaque.

Être ému est une émotion positive qui se produit lorsque des valeurs fondamentales positives surgissent dans un contexte de négativité. Pour des idéaux ou les normes prosociales et les aspects importants de toute relation.

La beauté en tant qu’objet nous inspire toujours, nous émeut, mais les humains semblent avoir tellement de préjugés contre cette émanation de leur propre esprit qu’ils abjurent tout ce qui est purement émotionnel.

Comme George Santayana l’a établi avec beauté (encore une fois avec beauté, plus qu’une qualité), nous devons reconnaître de tout cœur que notre grand univers de la perception est influencé par nos propres sentiments esthétiques (Santayana, George 1896, The Sense of Beauty).

Les philosophes peuvent penser que les jugements moraux et esthétiques sont l’expression d’une vérité objective, et pas simplement des expressions de la nature humaine, sinon ils seraient condamnés comme une trivialité désespérée.

Mais ils ignorent que tout jugement n’est pas simplement trivial, parce qu’il est fondé sur des sentiments humains; et que la trivialité repose sur l’abstraction de la nature humaine.

Nous apprécions la sublimité de l’objet perçu plus que ce qui est manifeste.

Les choses qui ont résisté à l’épreuve du temps et ont été admirées depuis des générations et qui peuvent évoquer la positivité à première vue peuvent conduire à des éclairs de négativité au milieu de la positivité, et cette négativité, comme l’a souligné Katz, « dérive précisément de la fugacité, de l’éphémère, de la fragilité, ou la rareté du moment.

Le mondain nous émeut à peine, le singulièrement beau, émouvant et sublime, élève ce qui nous émeut jusqu’aux larmes de joie.

Il y a ceux qui ont le plaisir coupable de pleurer; comme, une expérience profondément émouvante a un jugement de valeur positif sur la mise en forme inattendue d’une valeur ayant de l’importance dans notre vie et en même temps cela peut évoquer un jugement de valeur négatif concernant la « précarité » et « l’éphémère » du même jugement de valeur positif.